Le bilan
Passerelle entre une vie active trépidante, passionnante, et celle d’une retraitée avide d’accomplir ce que les années professionnelles ne m’avaient pas donné le loisir de faire, l’écriture a comblé chacune de mes pauses. Tous mes écrits se sont entassés dans un carton. J’écrivais pour mon plaisir, sans désir de les partager ni même de les relire.
Après bien des hésitations, j’ai enfin accepté de tenter l’aventure informatique. L’amie qui s’était proposé de m’initier connaissant mon penchant pour l’écriture m’a aussitôt suggéré de créer un blog. Cet univers dont je n’avais pas connaissance m’a rapidement captivée. La suite, vous la connaissez, nos rencontres, nos partages, nos échanges, nos complicités … et cette passion devenue dévorante, peut-être trop ? Sans doute trop !
« Un parfum de lilas blanc » a été nourri de mes souvenirs, de mes blessures, de mes doutes, de mes aspirations, de mes émotions, de mes enthousiasmes. Les encouragements que vous m’avez toujours prodigués généreusement, en privé ou en commentaires, ont largement contribué à alimenter l’élan qui m’animait.
Depuis un an, quelques problèmes physiques et moraux ayant entamé mon énergie, j’ai dû hiérarchiser mes priorités, abandonner mon blog. J’ai alors choisi de renouer avec la vie associative de mon village et d’intégrer l’équipe des bibliothécaires pour une série d’interventions destinées aux enfants de l’école maternelle. Parallèlement, j’ai privilégié la qualité du temps partagé avec mes petits-enfants qui me l’ont rendu au centuple !
Cependant, vous me manquiez terriblement. Mais je n’avais plus le goût ni le courage de me remettre au clavier, ni même celui d’aller à votre rencontre. J’ai fui mon bureau, je me suis vouée à mon jardin, j’ai bousculé l’aménagement de ma maison, sans doute pour mieux renaître dans un nouvel univers allégé du poids du passé.
Le temps du parfum de lilas blanc est aujourd’hui révolu, j’ouvre la toute première page d’un nouvel espace dont je ne sais pas encore ce qu’il offrira à votre regard … Ici et maintenant, le temps présent vécu intensément, vraisemblablement …
Pour saluer l’année 2015, une petite carte de vœux illustrera la première page de ce nouveau chapitre !
Bien affectueusement,
Plume
Le Bouquet Final !
Pour le défi de l’alphabet orchestré par DOMI
Cueilli pour publiquement regretter
De ne pas avoir pris l’alphabet en marche
Avant le W !
Finie la gestion de leur cohabitation,
Je rends mon tablier de jardinier !
Oubliés …
L’Aubépine Audacieuse
Le Bouton d’or Boute en train
Le Coucou Cabotin
Le Datura Démoniaque
L’ Eglantine Euphorique
La Fougère Flambeuse
La Glycine Grincheuse
L’ Hortensia Hâbleur
L’ Iris Insolent
La Jonquille Jalouse
Le Kerria Kamikaze
Le Lilas Langoureux
La Marguerite Manipulatrice
Le Narcisse Naïf
L’ Oeillet Opportuniste
La Primevère Pétulante
Le coQuelicot Querelleur
La Rose Réservée
Le Seringat Sulfureux
Le Thym Turbulent
Le mUguet Utopique
La Violette Voluptueuse
L’ édelWeiss ? … Wanted !!!
Le phloX perplexe
Le lYs hYstérique
et
L’ aZalée, enfin Zen aujourd’hui, sous son manteau de Zibeline !
Place à la Plume !
ZiZanie au ZanZibar !
Pour le défi orchestré par DOMI
voici la dernière escale de l’alphabet, avec la lettre z
Un drôle de Zoulou complètement ZinZin est entré, tel un Zèbre échappé d’un Zoo, au bar du village.
Il s’est accoudé au Zinc, visiblement décidé à en découdre, et à semer le baZard dans ce lieu exclusivement réservé aux supporters du quinZe de France.
Dans le carré des VIP, un Zazou plutôt Zélé a tenté de s’interposer pour calmer la ZiZanie. Aussitôt, soulèvement général, tous les piliers du bar ont envahi la Zone de réparation !
C’est alors que le patron du bar, un Zébu baraqué, a déboulé au Zénith de la mêlée pour tenter de mettre un Zeste de Zénitude dans l’altercation et plaquer les Zigotos déchaînés. Coups de pieds et de poings tous aZimuts, neZ tuméfiés …
Zéro pointé ! ensanglanté, il a ZigZagué, s’est enroulé, avant de s’aplatir mollement comme un léZard …
« Nom de Zeus, mais qui va siffler la fin de la rencontre et ramasser les blessés ? » hurla un jeune Zaïrois, surnommé Zébulon, en ZoZotant… il avait réussi à s’extirper de la bagarre dans laquelle il venait de perdre deux dents !
Alors là …
« eh eh ! Zorro est arrivé-é-é ! » dites-vous ?
Mais non ! Les gaZouillis de mon réveil relayés par les léchouilles de ma GaZelle affamée, ont Zigouillé ce rêve. Ni vous ni moi ne connaîtrons jamais le dénouement de cette histoire.
Plume et la virtuose des pffffffffffffffff,
Et des zzzzzzzzzzzzzzzzzz
(GaZelle)
Plume
Boules de noël
Pour le coucou du haïku d’Alice et Mamylilou !
En habits de fête
dans leur écrin clignotant-
les boules de Noël
Noces d’or et d’argent-
les boules jurent fidélité
au roi des forêts
Sous leur cape d’hermine
cueillez le gui et le houx-
boules porte-bonheur !
Plume, 14/12/2012.
Hors coucou …
Faites vos jeux
Le 21, rien ne va plus
on perd la boule !
Mes chers amis,
Je ne sais si je pourrai vous lire et publier quelques mots, après cette participation
au Coucou de ce jour, et avant Noël …
Je prépare ma valise pour mon séjour en clinique des 19,20 et 21 Décembre …
Ce n’est pas la fin du monde, non, j’espère bien pouvoir préparer la tournée du Père-Noël
pour mes petits-loups en 48 heures chrono !
Gazelle part en vacances chez Louis et Léo …
Je ferme ma petite maison pour quelques jours …
Je penserai très fort à vous …
Belles fêtes de Noël à toutes et tous !
Je vous embrasse,
Plume .
Matin de neige
Dans le houx poudré de blanc, se balancent des berceaux douillets. Mésanges et rouge-gorges ont fui leurs cachettes favorites …
De baisers furtifs
ils caressent mes paupières
-les flocons fripons
Sur le rebord de la fenêtre, des gourmandises attendent les petits becs affamés. Tapie derrière la vitre, Gazelle est aux premières loges …
Ballet incessant
La princesse prisonnière
reste sur sa faim
Pour le coucou du haïku d’Alice et Mamylilou !
Plume, 9/12/2012.
Le tronc d’arbre
Pour le coucou du haïku d’Alice et Mamylilou, sur une photo proposée par Eliane …
Un doux camouflage
estompe les outrages du temps-
pas les trous d’mémoire …
abri de fortune
érodé au fil du temps-
place aux courants d’air !
les morsures du temps
et les blessures silencieuses
taraudent les cœurs
Plume,7/12/2012.
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